Atelier du 06 octobre 2020 : La relation avec nos défunts et notre rapport au deuil

Résumé de l’atelier sur La relation avec nos défunts et notre rapport au deuil

Notre relation au deuil

Tout d’abord, nous avons noté qu’il arrive souvent que notre première relation au deuil se fait avec nos animaux de compagnie.

Un véritable lien émotionnel se crée entre l’enfant et l’animal. L’enfant étant souvent amené à exercer ses premières responsabilités avec l’animal en le nourrissant, le promenant ou en veillant à son bien être général.

L’animal, lui, va alors répondre à ces attentions par un amour inconditionnel et des comportements de gratitude. Le lien émotionnel créé peut être tout aussi, voir plus fort qu’avec un être humain et le choc de la perte tout aussi, voir plus grand.

L’enfant (comme l’adulte d’ailleurs) va passer par toutes les étapes du deuil et parfois même organiser ses premières funérailles. Ainsi on peut imaginer qu’une des missions de nos animaux de compagnie, par leur cycle de vie court et l’intensité des relations qu’ils tissent avec les humains, est de nous apprendre le deuil et l’épreuve de la séparation.

Il apparaît que nous ne sommes pas égaux concernant l’apparition de la mort dans nos vies.

Certains de nos proches se désincarnent avant notre naissance, d’autres très tôt dans notre enfance. Parfois il peut se dérouler de nombreuses années avant que nous soyons confrontés au deuil dans nos vies.

Il ne reste donc aucun souvenir personnel avec les  premiers, on a souvent peu conscience de la séparation avec les seconds et on vit avec plus ou moins d’intensité la séparation avec les derniers selon notre état émotionnel ou les relations entretenues avec eux au moment où la séparation survient.

La relation que nous entretenons avec les défunts est donc peu différente de celle que nous pourrions entretenir avec les incarnés à cela près, que nous sommes séparés et évoluons dans des dimensions différentes. 

Et au delà de la matière, les différents niveaux de l’au delà, avec leur espace temps très différents du monde matériel, sont autant de distances entre les incarnés et les désincarnés.

Laisser du temps s’écouler 

On emploi souvent les expressions, “dans l’autre monde”, “de l’autres côté” ou “parti pour un long voyage”, lorsqu’on parle de ceux qui nous ont quittés.

La différence avec un voyage sur notre plan terrestre, c’est que dans le cas de la mort, nous n’avons plus moyen d’échanger et de nous revoir dans cette même dimension. Le désir de communication peut devenir alors plus fort car le sentiment de séparation est plus intense.

Qu’en est il d’une personne qui part simplement  en voyage dans un autre pays?
Plus la destination est lointaine et plus le temps de voyage sera long et parfois avec de nombreuses escales. Dans ce cas, avoir une conversation avec le voyageur pourra être difficile. Mais on peut s’envoyer des messages rassurants.

Arrivé à destination, le voyageur peut être fatigué par le temps de transport et le décalage horaire. 

On peut également se demander dans quelles conditions il est parti. Pour se changer les idées? Se reposer ou fuir quelque chose? a-t-il envie de nous recontacter tout de suite ou attendre quelque jours ?

Dans tous les cas il y a le temps du voyage. Cette période de transition entre deux destinations et avant de retrouver un rythme dans ce nouveau lieu est synonyme de stress, de fatigue, d’adaptation, d’inconnu, de découvertes…etc. 

Et s’il en était de même lorsqu’un de nos proches entreprend le grand voyage de la désincarnation. 

Il est très certainement nécessaire de laisser ce temps du voyage qui, s’il peut durer quelques jours sur notre terre, peut s’étendre de quelque semaines à des années dans l’au delà. 

Nous avons donc noté qu’il peut être important de respecter un certain temps, difficile à déterminer, tant les états de ceux qui nous quittent sont variables,  avant de pouvoir envisager des échanges avec les défunts. Dans tous les cas, il est nécessaire de ne pas insister à vouloir établir des échanges, car cela peut être déstabilisant pour le défunt lui-même et entraver son avancement par des déséquilibres émotionnels générés par des contacts trop récents. Si un échange direct doit se faire par des manifestations, un message obtenu par un médium ou dans les rêves, c’est que cela a été permis pour le défunt et pour nous même.

De l’importance de la prière

Alors si on ne peut avoir d’échanges bilatéraux en temps réel avec nos défunts, il est possible de les aider,  de les rassurer et de les apaiser avec nos prières qui seront autant de messages reçus avec force pour continuer leur voyage dans de bonnes conditions.

Ils en feront de même par leurs pensées et l’influence qu’ils peuvent exercer sur nos vies.

Il est alors important de savoir maîtriser nos émotions face à l’épreuve de la séparation. Un chagrin, un sentiment d’abandon, d’injustice ou de rancoeur trop intenses, auront un impact certains sur l’état des désincarnés. Ces pensées négatives et parfois inconsciemment égoïstes, peuvent agir comme autant de filets les retenant prisonniers de nos vibrations matérielles et les empêcher d’avancer dans leur propre voie d’évolution.

Il en va donc de l’importance de la prière. Les pensée d’amour et d’espoir sincères qui émanent de nos coeurs, semblent se matérialiser dans l’au delà et agir comme des fluides apaisants, réparateurs et énergisants pour nos défunts. 

Nous avons le pouvoir de faire évoluer des situations avec nos prières et la possibilité d’ouvrir de véritables voies d’échanges, même indirectes, avec les défunts. 

Nous avons noté que, bien que la grande majorité des défunts ne se plaît pas à arpenter les allées des cimetières et ne reste que très peu attachée à nos environnements matériels, les prières et nos pensées les invitent à être auprès de nous.

Ainsi, bien qu’il ne soit pas nécessaire d’attendre cette période, il règne une atmosphère particulière à l’approche de la Toussaint. Cette période, célébrée dans de nombreuses cultures, sous des noms différents et à quelques jours près, est un moment privilégié pour les échanges avec l’au delà. De nombreuses prières et pensées de communions vont émaner de nos deux dimensions. Il n’est pas nécessaire non plus de se rendre sur la tombe de nos défunts si on en n’a pas la possibilité, mais une approche solennelle sera souvent attendue et toujours appréciée par nos êtres aimés dans l’au delà. Il est également important de réserver une prière pour ceux qui n’ont pas la chance de recevoir des pensées de soutien, ou qui ont été oubliés par leurs être chers encore vivants.

Nous sommes invités à nous préparer quelques jours avant pour donner et recevoir beaucoup d’amour et d’espoir et pour célébrer les échanges entre nos deux dimensions dont les relations nous impactent respectivement bien plus que ce qu’on peut l’imaginer.

Nous pouvons par ailleurs nous interroger sur les images qu’Halloween véhicule sur l’au-delà. La représentation que nous en faisons est bien plus proche de ce que l’on pourrait trouver dans le bas astral. C’est certainement une belle fête de l’autre côté également pour ceux qui peuplent ce plan qui y trouvent là un formidable moment pour influencer les fêtard innocents et s’enivrer des sensations légères de l’attention portée à ces contrées sombres.

Des rencontres nocturnes

Au delà des prières, moyen le plus fort pour envoyer des messages à nos défunts, nous pouvons entretenir des relations d’échanges avec eux lors de nos échappées nocturnes. 

Il est en effet possible à nos êtres aimés de l’au delà, de venir nous rendre visite lorsque notre âme est  émancipée de nos corps physiques engourdis par le sommeil. 

Nous en conservons alors quelques  sensations et parfois en tirons des enseignements. 

S’il nous est donné d’échanger avec nos défunts, il est alors possible d’améliorer notre état de lucidité lors de ces rencontres et d’en garder un souvenir plus vif en travaillant sa capacité à rester dans l’instant présent par la méditation. La force de la prière et de l’intention pour déclencher cette rencontre, aidera sans doute à réellement la vivre. 

De l’importance des médiums

Les médiums sont ceux qui vont nous permettre d’avoir une relation plus directe avec les défunts. Ils sont un “moyen” ou encore “au milieu” de ces échanges entre deux dimensions.

Les médiums peuvent obtenir des communications avec des esprits élevés visant à nous éclairer, ou encore avec des esprits en grandes difficultés, pour les aider à se libérer et enfin, des communications avec des défunts proches visant souvent à apaiser les incarnés.

Un médium est donc avant tout au service des deux dimensions. C’est bien plus un fardeau souvent très difficile à porter qu’un don soit-disant magique que beaucoup cherchent à développer.

La médiumnité fera l’objet d’un exposé et d’ateliers complémentaires, mais on peut déjà dire ici : 

  • D’être attentif aux véritables intentions et à la sincérité du médium (privilégier les séances dans un centre Spirite sérieux).
  • Privilégier les séances de groupes faites par des Spirites aguerris et dans un cadre sécurisé.
  • Un médium ne doit jamais faire payer les séances.
  • Cela ne doit jamais être un jeu.
  • Ne jamais utiliser de table Oui Ja ou équivalent seul ou entre amis.
  • Le bas astral rôde en permanence et profite de chaque petite porte ouverte pour s’y engouffrer et provoquer de nombreux déséquilibres.
  • Il faut faire preuve de discernement lorsqu’on parvient à avoir un contact car il est facile pour des esprits aux intentions peu louables de se faire passer pour un de nos proches décédé.
  • Un contact demande une approche solennelle et sincère. Il pourra être autorisé, par nos frères du monde astral, si l’état psychique du défunt le permet et si le message reçu peut avoir une utilité pour l’incarné comme pour le désincarné.

L’épreuve de la séparation 

Il ressort de notre atelier une notion forte, “l’épreuve de la séparation”.

En effet, la mort va nous mettre face à un vide, parfois brutal, de la fin des échanges directes avec nos êtres chers. Nous ne pourrons plus les voir, les entendre ou partager des moments dans cette dimension matérielle.

De notre point de vue humain et avec cette incertitude qui nous caractérise face à la question de l’après vie, beaucoup peuvent envisager cette séparation comme définitive.

Nous allons alors être confrontés à deux notions fortes à savoir, la gestion de nos émotions et l’interrogation face à cette étape immuable de notre vie.

Savoir maîtriser son émotion ne signifie pas la refouler ou ne pas en avoir du tout. Il s’agit d’essayer d’en minimiser les impactes sur notre vie et surtout sur celle de nos défunts dans l’autre dimension.

Nous ne sommes pas tous égaux face à cela. Il convient de trouver les outils adaptés qui nous permettront d’apaiser nos émotions.

Il peut être tout à fait convenable de s’orienter vers un psychologue, d’échanger avec des proches et également de s’interroger sur ce grand mystère de nos incarnations successives que représente la mort, afin de, peut être, y trouver un réconfort et lever le voile de l’inconnue dissipant nos peurs.

Les chocs que représentent les deuils successifs peuvent éveiller, pour certains, la volonté d’aller à la recherche d’une compréhension de la mort. Malgré un questionnement inévitable, d’autres assisterons à de nombreuses funérailles sans jamais d’efforts de recherche ou de remise en cause de leurs croyances. Cette interrogation peut cependant, pour certains, se transformer en véritable quête à travers différents courants philosophiques, religieux ou de développement personnel. 

On peut alors s’interroger si cette démarche initiatique, hors des intégrismes et autres prosélytismes, amène toujours à dépasser sa condition humaine et à accélérer son évolution?

Comprendre la mort permettrait-il de mieux comprendre le sens de la vie?

Les ouvrages étudiés et qui nous ont inspirés

  • LE CIEL ET L’ENFER OU LA JUSTICE DIVINE SELON LE SPIRITISME > DEUXIEME PARTIE – EXEMPLES > CHAPITRE II – ESPRITS HEUREUX
  • ENTRE LA TERRE ET LE CIEL DE CHICO XAVIER
  • MISSIONNAIRES DE LA LUMIERE DE CHICO XAVIER
  • RECUEIL DE PRIERES SPIRITES DE ALLAN KARDEC
  • REVUE SPIRITE – JOURNAL D’ETUDES PSYCHOLOGIQUES – 1860 > Décembre > Dissertations spirites – Obtenues ou lues dans la Société par divers Médiums > Le jour des morts, Médium, mademoiselle Huet 
  • REVUE SPIRITE JOURNAL D’ETUDES PSYCHOLOGIQUES – 1862
  • REVUE SPIRITE JOURNAL D’ETUDES PSYCHOLOGIQUES – 1859 > Décembre > Des effets de la Prière
  • LE LIVRE DES MEDIUMS DE ALLAN KARDEC

8 thoughts on “Atelier du 06 octobre 2020 : La relation avec nos défunts et notre rapport au deuil

  1. Un très bel article ! Des points que je n avais jamais pensé tout comme la préparation à un deuil lors d un départ de notre animal et c’est tellement vrai ! Ou lorsqu’un proche part à l autre bout du monde et avec qui on a peu de contact mais seul un message suffit car comme c’est si bien évoqué : ça rassure. Et au final quoi de mieux qu’une prière pour en faire autant avec nos défunts. N oublions pas les signes qui nous sont envoyés par nos chers décédés mais pour cela il faut avoir l esprit ouvert, ne pas avoir peur et nous pourrons les voir.

  2. Merci Coralie pour ton commentaires.
    Les commentaires sont importants pour nous car ils sont un début d’échanges et surtout le moyen de continuer un peu la réflexion.
    En effet de nombreux signes nous sont envoyés par nos défunts ou nos guides. Nous essaierons d’aborder ce point lors d’un prochain atelier et rédigerons ensuite un article que nous partagerons.
    En espérant que ce travail nous permette tous d’être pus à l’écoute et de mieux comprendre les signes de l’au delà.

    Fraternalmente (comme le diraient nos amis Spirites Brésiliens)

  3. Bonjour
    Me voici de retour car je me questionne sur un point et peut être que vous avez un avis ?
    Ça concerne l âme et les dons d organes
    Un don permet de sauver des vies en autre donc je suis POUR.
    Mais pensez vous que les organes ont une âme ? Vous imaginez si mes organes sont donnés à X personnes : est ce que ça ne va pas m empêcher de poursuivre mon chemin et aller au delà ?
    C Est quand même une parti de sois qui va vers une autre personne ! Rien que d avoir le doute je pourrai refuser le don par crainte d être bloquée.
    Et à l inverse : la personne qui reçois l organe : est ce que ça ne va pas chambouler son âme ? Reste t elle la même personne ? N est ce pas dangereux ?
    Coralie

    1. Bonjour Coralie,

      Merci pour cette question.

      Pour tenter d’y apporter une réponse, nous allons, ensemble, aborder la démonstration selon 4 axes si tu le veux bien :
      – L’intégrité de l’humain dans son unité physiologique et spirituelle
      – Les grandes caractéristiques de la vie physique et spirituelle
      – L’impact de son niveau d’attachement au monde matériel
      – L’importance de l’acte de charité

      L’intégrité de l’humain dans son unité physiologique et spirituelle

      Il y a dans l’homme trois grandes choses qui le composent :
      – Le corps ou être matériel analogue à celui des animaux et animé par le même principe vital
      – Le périsprit, un lien, une enveloppe immatérielle, qui unit l’âme et le corps, principe intermédiaire entre la matière et l’esprit
      – L’âme, principe spirituel dans sa plus pure acceptation.

      L’ensemble étant animé et relié par le fluide universel et animal.

      C’est un peu comme des poupées Russes, le périsprit enveloppe l’ âme qui est, à son tour, enveloppé dans le corps humain matériel.

      Dans son infinité d’états, ou sa progressivité de dépouillement, c’est trois éléments peuvent être indépendants. Cependant, le dépouillement de l’âme la plus pure indépendante du périsprit, est une idée très vague qu’il est difficile de nous représenter tant son horizon est lointain de notre point de vue humain.

      L’âme et le périsprit sont intimement liés pour la majeure partie de notre chemin d’évolution de nos vies successives et des périodes intermédiaires dans les différentes strates astrales. C’est cet ensemble que nous utiliserons ici pour parler d’Esprit.

      Quant au corps humain, c’est un ensemble dont la complexité et la perfection de l’organisation nous rappellent à quel point la vie est précieuse et l’intelligence qui l’a créée est infinie.

      Si nous considérons cet ensemble, nous constatons qu’il y a une hiérarchie de densité et des rôles biens définis dans les attributions de nos organes.
      Ainsi, la peau par exemple, joue un rôle protecteur quand les os sont des supports de notre chair, les muscles eux ont une action mécanique puis le système nerveux à des propriétés supérieures, qui nous permettent de voir, de sentir, d’entendre, de goûter, de toucher, de nous mouvoir. Enfin le cerveau remplit les plus importantes fonctions, les fonctions psychiques avec ses synapses qui donnent vie à l’idée. On dit d’ailleurs que le cerveau est le siège de la conscience car peut être que c’est là qu’on y trouve le moyen le plus fin de circulation de l’information électrique, nous rapprochant ainsi de notre nature spirituelle.

      Et pourtant, au quotidien, nous n’avons pas conscience de tous les mécanismes et actions qui se jouent à chaque instant dans tout notre propre corps, dans cet équilibre et ces mouvements complexes et parfaits de cellules, nerfs, organes, muscles…etc.
      De la même façon, nous n’avons pas conscience de notre périsprit et de sa nature subtile, ni de notre âme.

      Il est intéressant de remarquer que le seul moment où nous avons conscience de nos organes, c’est lorsque nous vivons un déséquilibre engendré par une maladie ou un accident. Alors on les ressent, les médecins les étudient, on les voit sur les radios et c’est dans ces moment là qu’on prie pour qu’ils continuent de fonctionner ou qu’on en reçoive un nouveau.
      Cela nous rappelle que nous devrions remercier chaque jour la providence Divine de nous permettre d’avoir un bon équilibre propre au bon fonctionnement général de notre corps.

      Les grandes caractéristiques de la vie de la vie physique et spirituelle

      Les fondamentaux de la vie organique

      C’est tout le mécanisme du corps dans son ensemble complet, de sa nature la plus grossière à la plus subtile, qui permet de créer le mouvement particulier du fluide universel qui, par la résistance rencontrée de la densité de notre corps et sa circulation particulière à l’intérieur de celui-ci, donnent naissance à l’énergie vitale (chaleur, magnétisme) et donc à la vie animale.

      La transformation du mouvement du fluide donne alors lieu à un rayonnement que beaucoup appellent l’Aura. Ce corps éthérique peut être visible notamment avec les appareils photos à effet Kirlian.
      L’Aura n’est pas l’Esprit, comme beaucoup le pensent, mais le rayonnement de notre nature électrique et magnétique bien sûr, représentative de notre équilibre physiologique et Spirituel.

      Le début de la vie physique

      A la fécondation et lorsque le mouvement vital commence à se faire dans l’embryon, l’Esprit va alors s’attacher molécules à molécules lors de tout le processus du développement du corps du bébé à naître. On dit que l’incarnation est complète vers l’âge de 7 ans.
      C’est le processus d’incarnation qui va permettre le développement de cet ensemble complexe qu’est le corps humain. Les organes vont se constituer progressivement de l’apport physique et périsprital de la mère et selon un plan défini dans le code génétique mais aussi par l’influence de l’esprit qui s’incarne.

      La fin de la vie du corps physique

      Lorsque des organes essentiels au maintien du mouvement de cette formidable machine cessent de fonctionner, il y alors arrêt de la circulation de l’énergie vitale et donc de la vie physique. c’est ce qu’on appelle la mort.

      Après un temps irréversible, le corps chaud et en mouvement devient alors froid, se raidit, puis se décompose, se déshydrate et l’ensemble des ses molécules et atomes se dispersent pour aller recréer d’autres systèmes.
      A titre individuel, les organes n’étant plus alimentés par ce principe vital suivent donc ce même processus,

      Cependant le rayonnement magnétique disparaît progressivement après l’arrêt de la vie, il est donc possible de conserver un organe viable encore quelques temps dans les bonnes conditions de température retardant la décomposition afin de le transplanter.

      Le début de la vie spirituelle

      L’arrêt du mouvement de l’énergie vitale va provoquer la libération des liens innombrables qui retiennent, depuis la conception, l’esprit à son corps matériel. D’abord les nombreuses attaches subtiles à l’ensemble de l’enveloppe, puis les grands centres d’ancrages (organes, chakras, …).
      Nous ne pouvons expliquer le processus dans sa globalité ici, il fait l’objet d’un posdcast à venir et on peut en avoir une idée dans la vidéo sur le processus de désincarnation de DImas sur notre site Vidéos – Groupe d’Etudes et d’Actions Caritatives Spirite, Projet 1868.

      On dit qu’il existe mille façons de mourir et bien il existe autant de façons de vivre sa désincarnation. Comme pour la naissance, le processus général reste le même, mais il n’y a pas un accouchement qui se ressemble dans son individualité.

      L’esprit alors libéré de son enveloppe matérielle, peut commencer sa vie dans le monde spirituel et continuer sa progression dans l’apprentissage et le travail avant de se choisir une nouvelle existence humaine.

      Si tout se fait dans l’équilibre, de la même façon que nous n’avons pas conscience de nos organes lors de notre vivant, l’esprit n’aura qu’une conscience globale temporaire et sans souffrances, du corps qu’il vient de quitter.
      Il ne se souciera pas de l’arrêt du fonctionnement de ses organes ni de la décomposition de son corps matériel car il retrouve, avec son périsprit, une enveloppe éthérée similaire à celle qu’il vient de quitter qui lui permet d’évoluer dans le monde Spirituel.

      Le don d’organe n’a donc aucun impact dans le processus de désincarnation ni même de sa progression dans le monde Spirituel, car l’Esprit déjà bien peu conscient de son corps matériel, le sera encore moins d’un organe individuel.
      Nous n’apportons pas notre corps physique dans la vie spirituelle alors on peut bien en laisser une partie pour permettre à d’autres de continuer leur chemin!
      L’esprit ne subira pas de préjudice car le corps n’est qu’un véhicule prêté par la terre mère le temps de notre passage.

      Mais c’est bien entendu sans compter sur les nombreux déséquilibres psychiques, moraux et d’attachement disproportionné aux sensations de la matière dont l’humain fait sa spécialité. Comme nous l’avons précisé précédemment, ce sont les déséquilibres qui vont attirer notre attention sur le corps matériel que l’on vient de quitter ou sur ce qu’il en reste, encore soumis au principe vital comme un organe transplanté…

      L’impact de son niveau d’attachement au monde matériel

      L’incarnation dans ce monde matériel est une épreuve assez grande pour faire échouer même les Esprits les plus évolués.
      Les engagements et résolutions pris en tant qu’Esprit trouvent peu d’échos une fois mêlés aux effluvent et vibrations terrestres.
      Une fois passée la couche épaisse des vices de toutes espèces auxquels nous sommes soumis, même les plus droits et vertueux pourront encore être, en partie, tentés de porter leur attention sur les choses matérielles, dont leur corps.

      Par ailleurs, le manque d’intuition, de convictions ou de croyances dans la réalité d’une vie Spirituelle et de vie successives tend, immanquablement, à concentrer son point de vue sur la présente vie. Sous cette perspective, nos ambitions se limitent à ce que notre corps peut nous offrir.

      Tenant compte de tous ces éléments, un déséquilibre se crée par un attachement trop important au corps matériel. L’esprit dans le trouble à la séparation avec son corps après la mort et recherchant son énergie de son ancienne énergie vitale, risque de porter une attention particulière à son ancien véhicule terrestre et notamment, aux organes transplantés.

      Le témoignage de nombreux défunts par l’intermédiaire de médiums, on d’ailleurs fait savoir que selon leur niveau d’avancement ou d’attachement à la matière et durant cette période de trouble, ils ont ressenti longtemps encore leur corps et les organes se décomposer.

      On peut donc imaginer que certains esprits dans le trouble avec un important niveau d’attachement à la matière, se lient au receveur de leurs anciens organes, en appliquant une influence obsessionnelle plus ou moins importante. De là le fait que certains receveurs disent ressentir la présence du donneur.
      Cela peut être le plus souvent vrai pour des donneurs involontaires après un accident ou un suicide par exemple.

      Par ailleurs, comme nous le voyons dans le cas de bijoux ou de lieux d’habitations, l’organe peut également porter la mémoire vibratoire du donneur et imprimer ces joies ou ses peines sans forcément que l’esprit soit présent. Quand est-il alors du cœur et des sensations qu’il peut imprimer selon le vécu du donneur?

      L’importance de l’acte de charité

      Comme nous l’avons vu, la vie est précieuse. d’abord par sa complexité mais surtout parce qu’elle est le véhicule matériel qui va nous permettre de vivre nos expériences humaines et la mission choisie avant de s’incarner. c’est grâce à ce corps que nous allons nous débarrasser de nos impuretés, apprendre l’amour, le pardon et la résilience.

      Savoir prendre soin de son corps est déjà le plus bel hommage que nous puissions lui faire et surout, le moyen de tenir nos engagements pris en tant qu’Esprit pour notre chemin d’évolution.

      S’engager dans la démarche du don d’organe en prévision de sa mort prochaine ou tout simplement lors de son vivant pour des organes doubles, est un acte de charité important, qui participe déjà à son avancement par le souhait de venir en aide à son prochain sans rien attendre en retour et de lui permettre de continuer, pour un temps, sa mission.

      La providence Divine nous permet déjà de voir cet acte comme une valeur de détachement qui nous permettra d’alléger nos difficultés de désincarnation et surtout d’améliorer notre avancement.

      Alors revenu à la vie de l’Esprit, il peut nous être également permis de nous rapprocher du receveur de notre ancien organe, afin de lui imprimer tout notre amour et la volonté de guérir pour permettre le succès de la greffe.

      Si nous parvenons à voir nos semblables comme nos frères et sœurs et non comme des étrangers, c’est bien un élan d’amour fraternel qui accompagne le don d’organes.

      Bien que des difficultés puissent apparaître, elles ne seront que temporaires. Si elles retiennent un temps l’évolution de l’Esprit du donneur, c’est que celui-ci avait déjà un déséquilibre de son vivant dont la période de trouble qui suit sa désincarnation à simplement trouvé prétexte d’attachement au monde matériel dans l’organe encore vivant.

      Que ce soit les phénomènes d’obsessions ou de bienveillance, dans tous les cas ils sont autorisés pour le bien de l’avancement du donneur et du receveur. Chacun en tirera un apprentissage toujours, comme nous l’avons dit, orienté vers l’amour, le pardon et la résilience.

      Dans tous les cas, ni le receveur, ni le donneur ne restent seuls dans cette démarche. Ils sont accompagnés par les missionnaires de lumière de l’au-delà et les guides respectifs qui veillent à maintenir ou à faire retrouver l’équilibre salvateur.

      D’un point de vue Spirite, il est important de préciser que nous invitons toujours au don d’organes tant il est représentatif du sentiment de détachement à la matière et surtout de charité, propres à faciliter et accélérer l’avancement de notre Ame.

      Fraternalmente

      Projet 1868

      1. Bonjour merci pour toutes ces précisions qui m’ont permis pas mal d éclaircissements. Un point m a interpellé c’est lorsque vous parlez de la mort et que vous dites « Après un temps irréversible, le corps chaud et en mouvement devient alors froid, se raidit, puis se décompose, se déshydrate et l’ensemble des ses molécules et atomes se dispersent pour aller recréer d’autres systèmes.«  Comment ça ? Qu’est ce que les systèmes ?
        J’ai toujours pensé que le don est un acte important et il est vrai que si on peut tous se considérer comme frère et sœur ça serait plus simple. (Même pour la transmission du don en lui même). J apprend grâce à vous que Le fait de faire le choix d accepter le don c’est de s y prépareret oui j imagine bien que le donneur pourrait mieux vivre cette greffe. Que si effectivement le don est fait sans que ça soit quelque chose de prévu en amont (comme le suicide comme l exemple que vous citez ) je comprends mieux que des receveurs puissent sentir une présence et que l adaptation à été plus longue.
        J’ai beaucoup aimé l image de la poupée russe et je n avais pas imaginé tout cela. Je me disais que mon corps mon âme mon aura et mes organes m appartiennent mais ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses. Et les missionnaires de lumière je n’y pense pas assez par manque de connaissance . Un sujet qui m intéresse. Peut on avoir un contact avec eux lorsque l’on ait vivant ? Est ce ce même missionnaire qui nous aide après la vie ? Quel est son rôle ? Un grand merci 🙏 j imagine que ça vous a pris du temps. Je n’ai pas encore pris connaissance de la vidéo que vous avez mis mais je prendrai le temps.
        Coralie

        1. Bonjour Coralie et merci une nouvelle fois pour ces questions.

          Le corps « mort » se décompose progressivement. La matière organique restante est alors
          consommée par les bactéries et les insectes qui sont y sont nés (notamment les larves
          de mouches) et par les vers jusqu’au squelette. Les protéines contenues dans les os se
          décomposent en partie pour se transformer en poussière, alimentant le sol et les
          végétaux. Le fluide vital qui sort du corps va rejoindre « la source universelle » et sera
          redistribué à de nouveaux êtres, qui à leur tour le rendront quand leur corps cessera de
          vivre.
          Les molécules et atomes qui constituent nos corps ne se perdent pas donc, ils vont constituer d’autres êtres vivants matériels.
          Le corps ne nous appartient pas en effet, nous empruntons de la matière organisée pour créer un véhicule terrestre à notre Esprit le temps de nos expériences humaines.

          La question est donc bien de savoir ce que devient ce  » véhicule terrestre » à notre décès (notre désincarnation).
          Comme on peut le lire dans la Genèse 3:19 “ C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière”.

          Concernant les missionnaires de lumière, nous recevons de nombreuses aides depuis l’au-delà et c’est un sujet très vaste qui mérite une étude complète. En quelques mots, nous avons en effet des guides qui nous suivent depuis la préparation de notre incarnation et qui viendront nous accueillir à notre départ de cette terre dans les sphères astrales, c’est ce qu’on appelle communément notre Ange Gardien, notre guide. C’est très souvent quelqu’un qu’on a connu ou aimé dans une autre vie. Cependant c’est un peu plus complet que ça et notre vie humaine est jalonnée d’interventions régulières d’Esprit de l’au-delà. Parfois lors de différentes phase de notre vie, se succèdent des entités qui vibrent de façon proche de la notre et qui ont un rôle d’aide ou d’orientation. Parfois aussi, de façon très ponctuelle et à de grandes étapes de notre vie (naissance, décès, accident, maladie, conflits ou tout autre événement impactant). Le mot guide est donc bien plus nuancé que la version schématique communément acceptée. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’on peut être guidé dans le bien comme influencé dans le mal, laissant place aussi à notre libre arbitre. Un guide à donc toujours un rôle à jouer qui, au final, sera toujours bon pour nous. C’est finalement pas très éloigné des expériences avec tous les gens que l’on croise tout au long de notre vie.

          Les missionnaires de lumières sont plus ces assemblées constituées d’esprits évolués et d’esprits parfois en apprentissage qui réalisent des missions ponctuelles de sauvetage ou d’assistance. On peut en trouver de belles descriptions dans les ouvrages de Chico Xavier dictés par l’Esprit de André Luiz, comme les Messager ou “Les Missionnaires de la lumière” par exemple, ou encore, lorsqu’il décrit les Samaritains dans l’ouvrage Nosso Lar.

          Dans tous les cas, nous pouvons en effet communiquer par la prière, la demande d’aide, la gratitude, avec nos guides et ces assemblées de missionnaires qui nous assistent.
          Ils nous voient, nous entendent et ressentent tous nos sentiments. Nous pouvons donc leur envoyer des messages avec la certitude qu’ils les reçoivent et toujours, qu’ils y répondent.

          L’équipe Projet 1868

  4. Message d’un guide Spirituel au sujet du Deuil, reçu par le Médium Stephane Perrotte, dans son groupe Esprit libre https://www.facebook.com/groups/256507615457565/ et qu’il a bien voulu nous partager ici pour étayer le thème. Nous l’en remercions chaleureusement.

    Bonsoir, esprits en conscience,

    il est de mon devoir de vous parler de ce sujet, que tous vous avez eus à vivre, que tous devez comprendre, que tous vous devez dépasser et accepter, comprenez en cet instant que ce que l’on nomme un deuil sur terre est un malentendu, une erreur d’appréciation, une ignorance que vous subissez, Ô combien de larmes pourrait être séchées par la connaissance de cet instant, combien de désincarnés pourrait avancer en conscience et libres, si vous ne les reteniez pas par vos pensées et vos douleurs, ne me croyez pas insensible, j’ai vécu sur votre terre, mais mon évolution me permet de percevoir ce que beaucoup d’entre vous ont encore du mal à voir et à accepter, ce que beaucoup trop d’entre vous ignorent, c’est encore une trop importante partie de cette humanité.
    Je m’adresse ici en cet instant, à des esprits incarnés qui ont la connaissance et la perception de notre monde, vous tous qui me lisez, je vous sais prêt à écouter mon message, ce message que j’adresse, n’est pas ici pour que vous entendiez les raisons qui nous poussent tous à souffrir et à pleurer nos frères en désincarnations, les esprits qui apportent l’instruction ont pour mission d’expliquer de façon à ce que vous preniez conscience, que vous compreniez ce qui est bon pour vous et pour l’esprit du défunt, mon propos se veut clair pour que vous sachiez les conséquences de vos larmes et de vos pensées, sur l’esprit qui vient de partir et je vais vous dire ce qui est bon pour vous et pour vos frères en départ.
    On dit très souvent que l’homme évolue lorsqu’il comprend les raisons de ces douleurs, je vais vous éviter des douleurs inutiles, je sais que certains pourront trouver mon message scolaire, mais si vous voulez vous réalisez en conscience et avancer au travers de cet instant qu’est le deuil, vous devez vous affranchir de toutes formes de sensibilité, je ne vous dis pas d’être insensible, je vous demande pour comprendre, de faire fie de cela, le temps de ce message, si vous voulez saisir le sens de mon propos, soyez froid, pour reprendre une expression terrestre.
    Il en est de même pour toutes perceptions liées aux émotions humaines.
    Je sais les sentiments qui animent l’homme terrestre, lorsqu’un de ces semblables meurent, la tristesse qui vous inonde, la perte du corps physique, les regrets, la peur, l’incompréhension, la révolte et la colère, qu’il en soit ainsi.
    Ces instants sont nécessaires pour extérioriser cette douleur, ce départ de l’être aimé, mais tout cela ne doit pas durer, cela doit, après que vous eûtes accepté la transition, disparaître au profit de votre frère et de vous-même, entretenir des émotions négatives pour vous, entraîne des pensées et donc des conséquences en conscience, une conscience perturbée et perturbante, vous allez perpétrer votre souffrance jusqu’à ce que votre esprit comprenne enfin qu’il se nuit à lui-même, que ces douleurs proviennent de son âme et qu’il peut à tout moment cesser ces nuisances, il peut sortir de ce tourment à la minute où son esprit aura conquis le mal qu’il nourrit lui-même, n’ayez pas peur de la suite et apprendre à contrôler ces émotions ne signifie pas être insensible, c’est tout simplement savoir se protéger de soi-même, recevez en cet instant mon esprit lucide, il vous parle de ce qu’il doit être fait pour vous et votre salut au travers du deuil.
    L’homme en vérité, dans son émancipation, est l’homme spirite sur terre, être spirite, inclus beaucoup de paramètres que je ne pourrais développer bien évidemment ce soir, mais beaucoup d’entre vous savent déjà ce que cela implique et bien entendus, ils percevront aisément mon propos sur ce thème qu’est le deuil sur terre, vous comprenez en tant que spirite que la mort n’est que transition est que cela est un état de fait, je vous le redis, la souffrance de l’instant est légitime et même nécessaire mais elle ne doit pas durer.
    Vous savez mes frères, que celui qui part un peu avant vous, vous attendra de l’autre côté, mais lorsque celui-ci part, ne le retenez pas dans le temps avec vos pensées et vos larmes, vous le ralentissez dans sa prise de conscience et donc de liberté, vous l’empêchez simplement et purement d’avancer sur le chemin qu’il s’est construit et qu’il doit reprendre une fois arrivé dans sa patrie d’origine, n’oubliez pas que ce frère continuera de penser à vous et vous suivra, il viendra même à vos côtés lorsque vous le solliciterez dans vos prières, il peut être de tous les instants près de vous, cela sera prolifique pour lui comme pour vous, mais pour que cela puisse se réaliser comme je viens de vous le peindre, il faut savoir le laisser partir un peu, le temps qu’il se reconstruise, laissez lui un peu de temps pour qu’il comprenne lui aussi, le salue de son retour, laissez lui le temps de faire le point de cette vie passée, passer ce temps, il vous fera sûrement savoir, qu’il peut être à nouveau à vos côtés, d’ailleurs, bien souvent il se signifie à vous et vous ne le percevez pas, vous autres humains, vous êtes souvent pressés et vous agissez dans l’impulsion du corps et de l’esprit, faites de votre esprit la priorité, laissez votre âme dominée et vous vous épargnerez bien des douleurs et des souffrances.
    Mes amis et frères de cette terre, mon message est clair et j’espère qu’il trouvera résonance dans vos esprits, en attendant de pouvoir revenir vers vous, pour vous dispenser de perceptions liées à votre raison première, à savoir, votre âme, en d’autre-terme, votre salut.
    Soyez en paix,

    Un ami, un guide.

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